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Pour que l'échange soit le plus efficace possible, il faut avant tout que les deux partenaires trouvent une
position confortable. Il faut donc que votre enfant se sente à l'aise mais il faut également que vous soyez bien installé!
Comme nous l'avons vu dans "Répercussions sur l'interaction avec l'entourage", les troubles moteurs viennent parasiter la relation, ils ont une incidence sur l'accordage entre le corps de l'enfant et celui de l'adulte, sur les regards partagés, sur le pointage et donc la découverte du monde, ils rendent difficile l'interprétation des émotions de l'enfant et ont une influence sur son apparence. Toutes ces difficultés sont en lien direct avec la pathologie motrice de votre enfant. Notre but premier va donc être de chercher à réduire la pathologie motrice pour s'approcher d'un tonus normal, réduire les mouvements et les postures pathologiques et faciliter l'action motrice normale.
Comme nous l'avons vu dans "Répercussions sur l'interaction avec l'entourage", les troubles moteurs viennent parasiter la relation, ils ont une incidence sur l'accordage entre le corps de l'enfant et celui de l'adulte, sur les regards partagés, sur le pointage et donc la découverte du monde, ils rendent difficile l'interprétation des émotions de l'enfant et ont une influence sur son apparence. Toutes ces difficultés sont en lien direct avec la pathologie motrice de votre enfant. Notre but premier va donc être de chercher à réduire la pathologie motrice pour s'approcher d'un tonus normal, réduire les mouvements et les postures pathologiques et faciliter l'action motrice normale.
Dans ces rubriques, nos priorités pour favoriser la relation vont être:
-d'installer l'enfant dans une position confortable et qui réduit sa pathologie,
-d'améliorer son regard en favorisant sa tenue de tête et de tronc,
-de faciliter la motricité de ses mains pour permettre le pointage, la prise d'objets, les caresses...
-d'installer l'enfant dans une position confortable et qui réduit sa pathologie,
-d'améliorer son regard en favorisant sa tenue de tête et de tronc,
-de faciliter la motricité de ses mains pour permettre le pointage, la prise d'objets, les caresses...
Puisque vos enfants n'ont pas tous les mêmes troubles moteurs, voici quelques installations selon le type de
troubles toniques, nous vous conseillons cependant de parcourir ces trois rubriques car les troubles toniques sont souvent associés (par exemple, on observe fréquemment la présence d’une
athétose prédominant aux extrémités des membres associée à une spasticité du tronc) ou varient dans la journée (en dehors des spasmes athétosiques, l’enfant est souvent hypotone).
Les exemples donnés ne sont pas exhaustifs, d'autant plus que toutes les situations de vie sont des moments de communication, à vous donc de vous les approprier, de voir ce qui fonctionne avec votre enfant :
Les exemples donnés ne sont pas exhaustifs, d'autant plus que toutes les situations de vie sont des moments de communication, à vous donc de vous les approprier, de voir ce qui fonctionne avec votre enfant :
- Installations pour un enfant spastique
- Installations pour un enfant hypotonique
- Installations pour un enfant athétosique
Les dessins présentés dans ces rubriques sont issus de la publication de la World Health Organization (1993) «Comment favoriser le développement du jeune enfant infirme moteur cérébral
», à consulter ici.
RAPPEL:
Spasticité: tonus anormalement elevé
Athétose: présence de mouvements involontaires
Hypotonie: tonus anormalement bas
Pour plus de précisions, se reporter à "Quelles manifestations?"
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